Interview avec la griffonière :
Q : Bienvenue et merci d'avoir accepté de répondre à mes questions. Vous avez un
centre de formation sur le web et vous offrez des conseils pour apprendre à écrire un
premier roman. Mais d'abord, j'aimerais savoir qui est la Griffonnière de Manuscrits ?
Griffonnière : Hé bien... La Griffonnière est une femme dans la quarantaine, originale
dans sa manière de penser et d'agir. Je suis assez solitaire et introvertie. J'adore
passer des heures à lire, à écrire, à créer. Mais, commençons par le début... Comme la
plupart des gens, je suis allée étudier dans un domaine qui me déplaisait moins que les
autres. Au bout de quelques années, je suis devenue détentrice d’un diplôme d'études
collégial en administration des affaires. Quelques années passèrent et voyant que je
m'ennuyais dans ce domaine, j'ai cherché pour quelque chose de plus créatif. C'est
ainsi que j'ai obtenu une attestation collégiale en techniques du multimédia au Collège
LaSalle de Montréal ainsi qu’un certificat en application professionnelle de la
bureautique et d’Internet à L’Université du Québec. Puis, j'en ai eu assez de la
bureaucratie et des chiffres et, la vitesse à laquelle Internet évoluait m'a fait perdre
patience à plusieurs reprise. J'ai donc tenté le coup pour le coup. J'ai écrit...
Q : Pourquoi vous êtes-vous lancée dans l'écriture ? Quand et comment avez-vous
décidé de devenir romancière ?
Griffonnière : Le désir d'écrire m'est venu durant une remise en question complète. Je
venais d'avoir mes quarante ans. J'ai soudain eu envie de tout remettre en question. Je
venais de traverser une période difficile et j'étais épuisée moralement. Moi qui avais
toujours eu beaucoup d'énergie, voilà que j'étais au bord du désespoir. J'ai eu 40 ans et
tout a basculé. J'avais déjà "avalé" des dizaines de livres de motivation traitant de la loi
du secret et plusieurs recueils écrits de la plume de Napoléon Hill et Andrew Carnegie.
Toutes ces lectures ont eu le dessus sur mon quotidien ! Ma philosophie de vie a
changé : j'ai choisi de vivre le moment présent. J'ai surtout profondément compris ce
que cela signifiait de satisfaire ses désirs les plus profonds. Les miens étant d'écrire et
de partager mon expérience. Vous savez, écrire mon premier roman est devenu une
thérapie, une nécessité. Je suis rêveuse et idéaliste, donc j'étais constamment déçue
de la réalité. Je trouvais la vie morose jusqu'à ce que j'en prenne le contrôle en
commençant par transformer la mienne, ma réalité. En tant qu'amoureuse des livres, il
me semblait logique de tenter l'aventure de l'écriture. Écrire est devenu mon moment de
détente journalier. Je me suis donc investie dans la réalisation de ce projet qui me
semblait intangible au début... publier un premier roman. Quelle aberration pour un
esprit cartésien comme le mien. J'ai commencé à écrire pour me faire du bien. Je
croyais m'investir seulement quelques mois dans ce projet et au final, j'y ai mis 4 ans de
ma vie.
Q : Racontez-nous vos romans en quelques mots.
Griffonnière : Les deux premiers tomes racontent le personnage central autour duquel
gravite l'histoire. C'est un homme qui traverse les âges, un prophète. À travers mes 7
tomes (que je termine d'ici la prochaine année) ce vieillard guidera une famille entière
sur plus de 10 générations afin d'en arriver à l'aboutissement final : ouvrir l'esprit de
l'élue, jeune femme de 20 ans. Dans les tomes 4 à 6, une jeune étudiante universitaire
(l'élue), elle sera propulsée à travers une série d’événements, à première vue, dus au
simple hasard. Suite au décès de sa grand-mère, d’étranges coïncidences se
succèdent et semblent guider ses pas vers l’étonnante découverte de sa propre
intuition. Croyant être l'unique descendante d'une civilisation disparue, elle devra
voyager entre différents continents avant de prendre conscience de sa véritable
identité. À travers les indices laissés par ses ancêtres, elle devra comprendre les
choses bien au-delà de leur apparence.
Q: Votre sujet semble frôler le fantastique ? Est-ce le genre que vous avez privilégié ?
Griffonnière : Oui, en effet. J'avais envie d'écrire une histoire qui fasse du bien à mes
lecteurs. Quelque chose de léger qu'on a envie de lire sur la plage, en vacances, dans
l'avion ou avant de s'endormir. De la même manière que lorsqu'on a besoin de se
mettre devant un bon film qui va nous faire du bien et nous apaiser. J'avais envie d'une
histoire à la croisée de plusieurs genres comme l'aventure, le mystique, l'intrigue. Je
n'écris pas de scènes explicites de violence. Je préfère laisser aller l'imagination du
lecteur.
Q : D'où vous est venue l'idée de ces romans ? Quelle a été votre source d'inspiration ?
Griffonnière : La conception de ces romans représente la somme de ce qui suscite le
plus mon intérêt. Ma passion pour les brocantes, ma curiosité face à la vie et mon
attirance avouée pour la période antérieure au XVe siècle en font partie. Des
expériences qui me sont personnellement arrivées et mes souvenirs de voyage teintent
également mes écrits. Mon objectif premier était de créer une quête parsemée d’indices
et reliant les années 1300 à aujourd'hui. J'avais envie de réunir beaucoup de sujets et
ces romans sont un peu la somme de tout ce que j'aime tout comme la ligne subtile qui
sépare l'ésotérisme du réel. J'aime quand on a l'impression que les événements vécus
par l'héroïne pourraient nous arriver. Vous savez, la petite sensation de décalage entre
la réalité et la fiction. J'aime me demander : est-ce possible ? J'avais envie de romans
avec du rythme. J'ai très hâte de constater la réaction des lecteurs.
Q : Où peut-on retrouver ces romans ?
Griffonnière : Vous en serez avisé lorsque j'aurai écrit la dernière ligne du tome 7. Je
tiens absolument à les terminer tous avant de les publier. Vous savez, lors de l'écriture
d'une série, il arrive que les premiers tomes soit remodelé à cause d'une idée ou d'un
changement de dernière minute au plan... Vous devrez attendre encore un peu,
désolée.
Q : Revenons à votre formation actuellement disponible sur le web. Que contient-elle ?
Griffonnière : En simple, un condensé de mon expérience des dix dernières années en
écriture. J'y donne des techniques de travail, une méthode. J'explique l'importance
d'effectuer des recherches avant d'écrire ou comment choisir un genre. La formation
contient donc un ebook de 200 pages intitulé 97 Conseils pour écrire un roman, un
ebook de 32 pages : Comment augmenter la qualité de votre roman de 150%, un petit
rapport de 6 pages : Faut-il utiliser un nom de plume ? J'y explique les avantages et les
inconvénients d'utiliser un pseudo lors de la publication de son roman. En bonus, j'ai
ajouté une liste de plus de 150 maisons d’édition afin de faciliter la recherche lorsque le
romancier en herbe sera rendu à cette étape et 60 minutes en audio : Écrire avec
Passion. En format mp3.
Q : Vous croyez à la sorcellerie, à l'ésotérisme ?
Griffonnière : Mon âme d'enfant est envoûtée par la magie et mon côté rationnel
m'impose un questionnement. Ce paradoxe a toujours fait parti de ma vie. À chaque
moment où mon côté rationnel à prit le contrôle de mes pensées, un événement est
survenu de nul par pour me prouver le contraire. La magie, l'ésotérisme, le mystère...
Tous ces trucs me hantent et m'intriguent. En secret, nous avons tous envie de voir la
magie se matérialiser. En public, c'est une autre histoire.
Q : Lorsque vous écrivez, est-ce que vous avez un horaire de travail précis ? Vous
imposez-vous une discipline ?
Griffonnière : Oui, tout à fait. J'ai un agenda très serré et je travaille un minimum de 5
jours semaines, 7 à 9 heures par jour. Je suis très disciplinée et très organisée. Je
pense que pour pratiquer le métier d'écrivain, c'est incontournable : il faut de la
discipline. Je commence toujours mes journées par un peu de lecture. Je n'ai jamais eu
de difficulté avec cela. Je suis très exigeante avec moi-même. Ce n'est jamais
l'imagination qui me pose problème, au contraire j'ai toujours trop d'idées.
Q : Quel conseil donneriez-vous à un romancier débutant ?
Griffonnière : Je dirais (et Napoléon Hill aussi ! ) que la persévérance est essentielle. Il
faut se fixer un but et s'y tenir. Le fait d'être entouré de gens compréhensifs l'est aussi.
Le plus dur, ce n'est pas d'inventer une histoire, c'est de se rendre au bout, de l'écrire
complètement. De délaisser la famille et les amis pour écrire. Le métier de romancier
s'adresse aux gens solitaires. Cela demande beaucoup de persévérance. J'y reviens
tout le temps, car c’est la clé du succès. Il faut aussi s'organiser, avoir le plan du roman
en tête.
Q : En rafale... Quelle est la pièce de la maison que vous préférez ?
Griffonnière : Mon bureau. C’est mon antre, mon abri. C'est entre ces quatre murs que
naissent mes meilleures idées.
Q : Ce qui vous donne la chair de poule ?
Griffonnière : Les objets en bois, comme les ustensiles de cuisine ou les bâtons de pop
cycle. Je suis incapable de me servir d'ustensile en bois.
Q : Votre plus beau voyage ?
Griffonnière : Le jour de mes 40 ans dans le sud de la France avec mon ami et
amoureux depuis plus de 22 ans. Nous avions dormi dans la tour d'une forteresse
médiévale près de Carcassonne. Jamais je n'oublierai ce voyage.
Q : Pour vous, détente est synonyme de...
Griffonnière : Smooth jazz, vin rouge, spaghettis et bonne compagnie.
Q : Le défaut qui vous horripile le plus ?
Griffonnière : J'hésite entre l'hypocrisie et le mensonge. Pourtant, ils vont si bien
ensemble...
Q : Une personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
Griffonnière : Il y en a plusieurs, mais je commencerais par Stephen Hawking pour sa
sagesse et son courage.
Q : Pour terminer, quel message voudriez-vous lancer aux lecteurs ?
Griffonnière : Notre époque est formidable, car elle nous offre l'opportunité de lire. Nos
grands parents ne pouvaient pas toujours se permettre ce luxe même lorsqu’ils avaient
la chance de savoir lire. Moi, j'en profite dès que je peux.
Q : Merci la Griffonnière.
Griffonnière : Merci à vous...
BONUS : Interview avec la griffonière :
Q : Bienvenue et merci d'avoir accepté de répondre à mes questions. Vous avez un
centre de formation sur le web et vous offrez des conseils pour apprendre à écrire un
premier roman. Mais d'abord, j'aimerais savoir qui est la Griffonnière de Manuscrits ?
Griffonnière : Hé bien... La Griffonnière est une femme dans la quarantaine, originale
dans sa manière de penser et d'agir. Je suis assez solitaire et introvertie. J'adore
passer des heures à lire, à écrire, à créer. Mais, commençons par le début... Comme la
plupart des gens, je suis allée étudier dans un domaine qui me déplaisait moins que les
autres. Au bout de quelques années, je suis devenue détentrice d’un diplôme d'études
collégial en administration des affaires. Quelques années passèrent et voyant que je
m'ennuyais dans ce domaine, j'ai cherché pour quelque chose de plus créatif. C'est
ainsi que j'ai obtenu une attestation collégiale en techniques du multimédia au Collège
LaSalle de Montréal ainsi qu’un certificat en application professionnelle de la
bureautique et d’Internet à L’Université du Québec. Puis, j'en ai eu assez de la
bureaucratie et des chiffres et, la vitesse à laquelle Internet évoluait m'a fait perdre
patience à plusieurs reprise. J'ai donc tenté le coup pour le coup. J'ai écrit...
Q : Pourquoi vous êtes-vous lancée dans l'écriture ? Quand et comment avez-vous
décidé de devenir romancière ?
Griffonnière : Le désir d'écrire m'est venu durant une remise en question complète. Je
venais d'avoir mes quarante ans. J'ai soudain eu envie de tout remettre en question. Je
venais de traverser une période difficile et j'étais épuisée moralement. Moi qui avais
toujours eu beaucoup d'énergie, voilà que j'étais au bord du désespoir. J'ai eu 40 ans et
tout a basculé. J'avais déjà "avalé" des dizaines de livres de motivation traitant de la loi
du secret et plusieurs recueils écrits de la plume de Napoléon Hill et Andrew Carnegie.
Toutes ces lectures ont eu le dessus sur mon quotidien ! Ma philosophie de vie a
changé : j'ai choisi de vivre le moment présent. J'ai surtout profondément compris ce
que cela signifiait de satisfaire ses désirs les plus profonds. Les miens étant d'écrire et
de partager mon expérience. Vous savez, écrire mon premier roman est devenu une
thérapie, une nécessité. Je suis rêveuse et idéaliste, donc j'étais constamment déçue
de la réalité. Je trouvais la vie morose jusqu'à ce que j'en prenne le contrôle en
commençant par transformer la mienne, ma réalité. En tant qu'amoureuse des livres, il
me semblait logique de tenter l'aventure de l'écriture. Écrire est devenu mon moment de
détente journalier. Je me suis donc investie dans la réalisation de ce projet qui me
semblait intangible au début... publier un premier roman. Quelle aberration pour un
esprit cartésien comme le mien. J'ai commencé à écrire pour me faire du bien. Je
croyais m'investir seulement quelques mois dans ce projet et au final, j'y ai mis 4 ans de
ma vie.
Q : Racontez-nous vos romans en quelques mots.
Griffonnière : Les deux premiers tomes racontent le personnage central autour duquel
gravite l'histoire. C'est un homme qui traverse les âges, un prophète. À travers mes 7
tomes (que je termine d'ici la prochaine année) ce vieillard guidera une famille entière
sur plus de 10 générations afin d'en arriver à l'aboutissement final : ouvrir l'esprit de
l'élue, jeune femme de 20 ans. Dans les tomes 4 à 6, une jeune étudiante universitaire
(l'élue), elle sera propulsée à travers une série d’événements, à première vue, dus au
simple hasard. Suite au décès de sa grand-mère, d’étranges coïncidences se
succèdent et semblent guider ses pas vers l’étonnante découverte de sa propre
intuition. Croyant être l'unique descendante d'une civilisation disparue, elle devra
voyager entre différents continents avant de prendre conscience de sa véritable
identité. À travers les indices laissés par ses ancêtres, elle devra comprendre les
choses bien au-delà de leur apparence.
Q: Votre sujet semble frôler le fantastique ? Est-ce le genre que vous avez privilégié ?
Griffonnière : Oui, en effet. J'avais envie d'écrire une histoire qui fasse du bien à mes
lecteurs. Quelque chose de léger qu'on a envie de lire sur la plage, en vacances, dans
l'avion ou avant de s'endormir. De la même manière que lorsqu'on a besoin de se
mettre devant un bon film qui va nous faire du bien et nous apaiser. J'avais envie d'une
histoire à la croisée de plusieurs genres comme l'aventure, le mystique, l'intrigue. Je
n'écris pas de scènes explicites de violence. Je préfère laisser aller l'imagination du
lecteur.
Q : D'où vous est venue l'idée de ces romans ? Quelle a été votre source d'inspiration ?
Griffonnière : La conception de ces romans représente la somme de ce qui suscite le
plus mon intérêt. Ma passion pour les brocantes, ma curiosité face à la vie et mon
attirance avouée pour la période antérieure au XVe siècle en font partie. Des
expériences qui me sont personnellement arrivées et mes souvenirs de voyage teintent
également mes écrits. Mon objectif premier était de créer une quête parsemée d’indices
et reliant les années 1300 à aujourd'hui. J'avais envie de réunir beaucoup de sujets et
ces romans sont un peu la somme de tout ce que j'aime tout comme la ligne subtile qui
sépare l'ésotérisme du réel. J'aime quand on a l'impression que les événements vécus
par l'héroïne pourraient nous arriver. Vous savez, la petite sensation de décalage entre
la réalité et la fiction. J'aime me demander : est-ce possible ? J'avais envie de romans
avec du rythme. J'ai très hâte de constater la réaction des lecteurs.
Q : Où peut-on retrouver ces romans ?
Griffonnière : Vous en serez avisé lorsque j'aurai écrit la dernière ligne du tome 7. Je
tiens absolument à les terminer tous avant de les publier. Vous savez, lors de l'écriture
d'une série, il arrive que les premiers tomes soit remodelé à cause d'une idée ou d'un
changement de dernière minute au plan... Vous devrez attendre encore un peu,
désolée.
Q : Revenons à votre formation actuellement disponible sur le web. Que contient-elle ?
Griffonnière : En simple, un condensé de mon expérience des dix dernières années en
écriture. J'y donne des techniques de travail, une méthode. J'explique l'importance
d'effectuer des recherches avant d'écrire ou comment choisir un genre. La formation
contient donc un ebook de 200 pages intitulé 97 Conseils pour écrire un roman, un
ebook de 32 pages : Comment augmenter la qualité de votre roman de 150%, un petit
rapport de 6 pages : Faut-il utiliser un nom de plume ? J'y explique les avantages et les
inconvénients d'utiliser un pseudo lors de la publication de son roman. En bonus, j'ai
ajouté une liste de plus de 150 maisons d’édition afin de faciliter la recherche lorsque le
romancier en herbe sera rendu à cette étape et 60 minutes en audio : Écrire avec
Passion. En format mp3.
Q : Vous croyez à la sorcellerie, à l'ésotérisme ?
Griffonnière : Mon âme d'enfant est envoûtée par la magie et mon côté rationnel
m'impose un questionnement. Ce paradoxe a toujours fait parti de ma vie. À chaque
moment où mon côté rationnel à prit le contrôle de mes pensées, un événement est
survenu de nul par pour me prouver le contraire. La magie, l'ésotérisme, le mystère...
Tous ces trucs me hantent et m'intriguent. En secret, nous avons tous envie de voir la
magie se matérialiser. En public, c'est une autre histoire.
Q : Lorsque vous écrivez, est-ce que vous avez un horaire de travail précis ? Vous
imposez-vous une discipline ?
Griffonnière : Oui, tout à fait. J'ai un agenda très serré et je travaille un minimum de 5
jours semaines, 7 à 9 heures par jour. Je suis très disciplinée et très organisée. Je
pense que pour pratiquer le métier d'écrivain, c'est incontournable : il faut de la
discipline. Je commence toujours mes journées par un peu de lecture. Je n'ai jamais eu
de difficulté avec cela. Je suis très exigeante avec moi-même. Ce n'est jamais
l'imagination qui me pose problème, au contraire j'ai toujours trop d'idées.
Q : Quel conseil donneriez-vous à un romancier débutant ?
Griffonnière : Je dirais (et Napoléon Hill aussi ! ) que la persévérance est essentielle. Il
faut se fixer un but et s'y tenir. Le fait d'être entouré de gens compréhensifs l'est aussi.
Le plus dur, ce n'est pas d'inventer une histoire, c'est de se rendre au bout, de l'écrire
complètement. De délaisser la famille et les amis pour écrire. Le métier de romancier
s'adresse aux gens solitaires. Cela demande beaucoup de persévérance. J'y reviens
tout le temps, car c’est la clé du succès. Il faut aussi s'organiser, avoir le plan du roman
en tête.
Q : En rafale... Quelle est la pièce de la maison que vous préférez ?
Griffonnière : Mon bureau. C’est mon antre, mon abri. C'est entre ces quatre murs que
naissent mes meilleures idées.
Q : Ce qui vous donne la chair de poule ?
Griffonnière : Les objets en bois, comme les ustensiles de cuisine ou les bâtons de pop
cycle. Je suis incapable de me servir d'ustensile en bois.
Q : Votre plus beau voyage ?
Griffonnière : Le jour de mes 40 ans dans le sud de la France avec mon ami et
amoureux depuis plus de 22 ans. Nous avions dormi dans la tour d'une forteresse
médiévale près de Carcassonne. Jamais je n'oublierai ce voyage.
Q : Pour vous, détente est synonyme de...
Griffonnière : Smooth jazz, vin rouge, spaghettis et bonne compagnie.
Q : Le défaut qui vous horripile le plus ?
Griffonnière : J'hésite entre l'hypocrisie et le mensonge. Pourtant, ils vont si bien
ensemble...
Q : Une personnalité que vous aimeriez rencontrer ?
Griffonnière : Il y en a plusieurs, mais je commencerais par Stephen Hawking pour sa
sagesse et son courage.
Q : Pour terminer, quel message voudriez-vous lancer aux lecteurs ?
Griffonnière : Notre époque est formidable, car elle nous offre l'opportunité de lire. Nos
grands parents ne pouvaient pas toujours se permettre ce luxe même lorsqu’ils avaient
la chance de savoir lire. Moi, j'en profite dès que je peux.
Q : Merci la Griffonnière.
Griffonnière : Merci à vous...