4 solutions pour votre couple en crise
Nous sommes nombreux à connaître des crises dans nos relations, que celles-ci soient de type familial, amical, ou amoureux. Ici, c'est le dernier registre qui nous intéresse. Adolescents, jeunes adulte ou personnes à la maturité intégralement accomplie, ceci vous concerne, si votre couple connaît une crise passagère ou plus importante. Vous comprendrez le motif pour lequel vous n'arrivez plus à faire fonctionner convenablement votre relation, comment arriver à renouer un certain dialogue avec votre interlocuteur(trice), mais vous saurez également expliquer et éviter une éventuelle baisse de libido, et bien d'autres choses !
1/ Fonctionnement du couple
Considérer votre couple comme une sorte de fusion peut s'avérer être une erreur. L'autre ne vous appartient pas, de la même façon que vous ne lui appartenez pas. Et celui-ci, ou celle-ci, peut souhaiter chercher à préserver son petit jardin secret. Essayer de vous y aventurer, c'est une forme de manque de respect à son égard, cette manière d'agir est donc à déconseiller absolument ! Vous avez chacun votre propre vie, malgré tous les bons (et peut-être, mauvais) moments que vous passez ensemble. Si votre chéri(e) a décidé d'aller voir ailleurs, il peut s'agir là d'une cause de discorde majeure. C'est même peut-être l'une des causes les plus connues des disputes entre amoureux. Ou bien alors, peut-être que l'un d'entre vous a atteint un seuil de maturité différent et/ou ne possède désormais plus exactement les mêmes attentes que vous. Il se peut aussi que l'autre cherche à tout mettre en œuvre pour que vous puissiez le quitter, car il n'a pas le courage de vous dire qu'il ne vous aime plus. Les raisons qui peuvent pousser des amoureux à se détester et à s'aimer à la fois sont nombreuses, mais les principales restent toujours l'adultère, des sentiments controversés, ou encore des paroles et des gestes déplacés, voire des quiproquos. Aussi, afin de dénouer les nœuds qui ont été faits au sein de votre couple sans que vous en ayez eu la volonté, il est indispensable de chercher à instaurer de nouveau un dialogue, basé sur les valeurs de l'écoute de l'autre et sur l'empathie, en évitant de se focaliser uniquement de son point de vue à soi.
2/ Rétablir le dialogue
Vous obtiendrez beaucoup plus de résultats positifs si vous appliquez des valeurs dites « humaines », lors de votre conflit. Mais vous ne devez pas être le seul à faire cet effort. Pour instaurer de nouveau une discussion entre vous, et non une dispute, encore faut-il le vouloir ! Commencez par maîtriser vos émotions et par vous calmer, puis allez proposer à votre compagnon(ne) d'aller parler autour d'un verre, d'aller au cinéma, ou de faire toute une autre activité favorisant la communication, pendant ou après celle-ci. Le but étant de créer une atmosphère la plus sereine possible, si vous subissez quelques difficultés à maîtriser vos émotions, faites sortir toute votre colère et votre rancune, en allant faire du sport par exemple. Si l'un d'entre vous a des fautes à se faire pardonner, il est indispensable qu'il s'excuse. Tout d'abord, cela prouve sa maturité, sa prise de conscience.
Ensuite, à vous de choisir de pardonner ou non mais sachez que le dialogue ne pourra se réinstaller en ce cas. Prenez le temps qu'il vous faut pour pardonner, mais ne dites pas que vous pardonnez si vous ne pardonnez pas en réalité, cela contribuerait à briser encore plus une relation déjà fragilisée par vos problèmes précédents. Ainsi, lors de vos activités entre amoureux, vous avez deux options : soit vous choisissez de mettre de côté votre rancune et vous essayez de réinstaller un confiance mutuelle, soit vous parlez de ce qui ne va pas. Cependant, ne vous forcez pas à discuter oralement, si vous êtes plus à l'aise à l'écrit le mieux est encore de faire ce qui vous rend le plus à l'aise pour exprimer votre opinion personnelle. Faites-le avec le plus de respect possible. Et mieux vaut parler de ce qui fâche plutôt que de l'occulter, mais trouvez un moment idéal, où votre interlocuteur(trice) se sent à l'aise et n'a pas de problèmes d'autre ordre, vous ne feriez que rajouter de l'huile sur le feu, ce qui pourrait aggraver votre situation actuelle. La flamme qui brûlait de vos âmes, peut aussi diminuer à cause...d'une baisse de libido de l'un des partenaires ! Cela rejoint plus ou moins le fait d'avoir des attentes différentes.
3/ La baisse de libido : l'expliquer et l'éviter !
Elle peut venir d'une perte de désir de l'un des deux. Ou peut-être que l'autre éprouve une meilleure libido avec quelqu'un d'autre...voire avec soi-même. Si vous avez réussi à rétablir un dialogue, vous pouvez essayer d'en discuter avec lui. De plus, entamer une psychothérapie de couple pourrait vous être grandement utile, afin de comprendre les mécanismes inconscients de la psychologie qui régit votre relation amoureuse. Vous pouvez éventuellement consulter votre médecin pour savoir si cela pourrait provenir d'un problème immunitaire ou en rapport avec votre santé. Pour éviter une baisse de libido, une très grande confiance mutuelle est indispensable. Ensuite, se voir trop souvent, ou faire l'amour trop souvent, peut engendrer ce genre de souci. Que votre partenaire ou vous-même soyez victimes d'une diminution de votre excitation, dans tous les cas, ne paniquez pas et ne culpabilisez pas, ce serait le meilleur moyen de ne pas avancer. Effectuez quelques petits tests pour améliorer la situation : ne faites pas l'amour et ne provoquez pas de plaisirs solitaires ou de caresses mutuelles pendant une semaine environ. Changez de positions, créez des jeux érotiques, modifiez le contenu de vos préliminaires. Madame, essayez d'entretenir le mystère, ou au contraire d'en dévoiler mais pas trop. Baladez-vous peu vêtue dans votre maison en présence de votre chéri, par exemple. Monsieur, surprenez-là de façon agréable, les femmes adorent la sensualité..le romantisme ! A condition cependant d'être certain qu'elle aime ça et que vous vous situez dans une relation qui dure depuis deux à trois ans au moins.Vous pouvez tenter un grand nombre d'options ! En ayant renoué une certaine confiance et un dialogue, et en ayant « travaillé » sur la libido de votre conjoint(e) ou de vous-même, vous êtes sur la bonne voie pour récupérer un amour qui aurait failli être perdu !
Pour éviter une baisse de libido, voici quelques conseils : conservez une confiance mutuelle entre vous, sachez préserver un peu de mystère, et mettez-vous d'accord sur vos attentes relationnelles. Celles-ci doivent convenir de la meilleure manière possible à tous les deux, les deux parties doivent être prêtes à réaliser des petites concessions, qui se valent, ou à accepter les défauts de l'autre. Enfin, il est inutile de vous forcer à faire preuve de tendresse ou à faire l'amour, vous devez impérativement ressentir l'envie ! Si vous ne ressentez aucune envie sexuelle, alors abstenez-vous, vous risquez d'être lassée ou « dégoûtée », et votre libido risque de chuter encore plus.
4/ Récupérer l'amour de l'autre
Lorsque les deux conseils donnés ci-dessus ont été appliqués, nous sommes au regret de vous informer que la bataille n'est pas terminée ! Vous devrez récupérer votre cher et tendre en le séduisant à de multiples reprises. C'est pour cela qu'il est important, dès le départ, de connaître ses centres d'intérêt mais aussi et surtout, ce qui est susceptible de le faire plaisir. Si vous êtes une personne douée de discrétion, vous pouvez tenter de vous rapprocher de ses ami(e)s, et d'en savoir un maximum sur elle ou lui. Mais attention à ne pas vous faire griller, auquel cas vous risquez des petits ennuis relationnels...A vous de choisir si vous êtes prêts à prendre le risque ou non, comme on dit, ça passe ou ça casse ! Vous pouvez sélectionner trois voies : faites appel à un coach en séduction, consultez des sites web sur ce sujet, ou encore, demandez à votre conjoint(e) ce qu'il lui manque pour être heureux(se) avec vous, écoutez-le/la et si possible, prenez en compte sa demande. Dans le cas où ce n'est pas possible, essayez de lui apporter ce qu'il/elle aime. On ne parle ici en rien de matérialisme, mais au contraire, de tendresse, d'écoute, d'empathie, de romantisme, d'affection, d'indépendance, de liberté, et de bien d'autres valeurs très appréciées des personnes sensibles et humaines. Vous aurez remarqué que l'intitulé de cette partie est quelque peu trompeuse, vous n'aviez pas réellement perdu l'amour de votre chéri(e), il s'agit en réalité uniquement de raviver la flamme qui vous unissait jusqu'alors. Dites-vous bien que si vous avez pu charmer son cœur par une fois, vous pourriez la reconquérir une nouvelle fois. Lors du premier conflit passé, veillez à prévenir les éventuelles disputes qui pourraient survenir et demandez-lui ce qu'il ou elle aimerait pour les prochains conflits. Rédigé de cette façon, le conseil peut vous sembler étrange, mais en réalité, si vous arrivez à trouver un terrain d'entente AVANT d'avoir une dispute avec celui ou celle que vous aimez, votre relation ne pourra en être que plus pacifique. Si par exemple vous êtes à l'origine d'une parole, d'un geste ou d'un acte maladroit, dites-le, la personne en face de vous saura ainsi à quoi s'attendre, sera prévenue, et fera preuve d'une bien meilleure compréhension lorsque ce « phénomène » surviendra !
Voici la recette à mettre en place si vous souhaitez récupérer votre couple alors en crise : faites preuve d'écoute, d'empathie, cherchez à vous montrer toujours objectif même lorsque vous pensez que la personne a tort. Sachez pardonner, au moins une fois, tout en gardant en tête que la personne pourrait toujours recommencer. Cependant, si des excuses sincères ont été faites, vous pouvez choisir de prendre le risque de faire à nouveau confiance. A propos de la confiance, laissez « galérer » un peu celui qui fauté, s'il est intelligent, il/elle tentera de tout faire pour que celle-ci revienne en vous. Le fait d'avoir de grosses difficultés à reconquérir quelque chose qui nous semblait jusqu'à présent acquis nous fait vraiment prendre conscience de sa valeur réelle.
BONUS : Phases euphoriques et dysphoriques dans le mariage
Malgré toutes les théories en vogue du mariage, les récits et les féministes, les raisons de se marier restent largement les mêmes. Certes, il ya eu des renversements de rôles et de nouveaux stéréotypes ont surgi. Mais les faits biologiques, physiologiques et biochimiques se prêtent moins aux critiques modernes de la culture. Les hommes sont encore des hommes et des femmes sont encore les femmes.
Les hommes et les femmes se marient à la forme :
La dyade sexuelle - Destiné à satisfaire l'attraction sexuelle des partenaires et assure une source stable, cohérente et disponible de gratification sexuelle.
La Dyade économique - Le couple est une unité économique qui fonctionne au sein de laquelle les activités économiques des membres de la dyade et de participants supplémentaires sont effectuées. L'unité économique génère plus de richesses qu'il n'en consomme et la synergie entre ses membres est susceptible de conduire à des gains de production et de la productivité relative aux efforts et investissements individuels.
La Dyade social - Les membres du couple liaison à la suite de pressions sociales implicites ou explicites, directs, indirects ou. Cette pression peut se manifester sous de nombreuses formes. Dans le judaïsme, une personne ne peut pas tenir certains postes religieux sauf s'il est marié. C'est une forme de pression économique.
Dans la plupart des sociétés humaines, célibataires déclarés sont considérés comme socialement déviants et anormaux. Ils sont condamnés par la société, ridiculisés, évités et isolés, de manière efficace ex-communiqués. En partie pour éviter ces sanctions et en partie pour profiter de la lueur émotionnelle qui vient avec la conformité et l'acceptation, les couples se marient.
Aujourd'hui, une myriade de modes de vie sont proposés. La vieille famille autrefois, le noyau nucléaire est une des nombreuses variantes. Les enfants sont élevés par un seul parent. Les couples homosexuels se lient et abondent. Mais une tendance est perceptible tout de même: près de 95% de la population adulte se marie finalement. Ils s'installent dans un arrangement de deux membres, si formalisé et sanctionné religieusement ou légalement - ou pas.
La Dyade Compagnonnage - Formé par les adultes à la recherche de sources de long terme et un soutien stable, la chaleur émotionnelle, l'empathie, les soins, de bons conseils et de l'intimité. Les membres de ces couples ont tendance à se définir comme des meilleurs amis.
La sagesse populaire nous dit que les trois premières dyades sont instables.
L'attraction sexuelle diminue et est remplacé par l'attrition sexuelle dans la plupart des cas. Cela pourrait conduire à l'adoption de comportements sexuels non-conventionnels (l'abstinence sexuelle, le sexe en groupe, en couple échangiste, etc.) - ou à l'infidélité conjugale récurrente.
Les préoccupations pécuniaires sont des motifs suffisants pour une relation durable, soit. Dans le monde d'aujourd'hui, les deux partenaires sont potentiellement financièrement indépendants. Cette nouvelle autonomie trouvée ronge les racines des relations patriarcales-dominateur-discipline traditionnelles. Le mariage est en train de devenir une plus équilibrée, entreprise comme, arrangement avec les enfants et le bien-être du couple et le niveau de vie de ses produits.
Ainsi, les mariages uniquement motivés par des considérations économiques sont plus susceptibles de percer comme tout autre joint-venture. Certes, les pressions sociales aident à maintenir la cohésion de la famille et de la stabilité. Mais - étant ainsi appliquées de l'extérieur - de tels mariages ressemblent à de la détention plutôt que du volontaire, ou une joyeuse collaboration.
En outre, les normes sociales, la pression des pairs, et la conformité sociale ne peuvent pas être invoqués pour remplir les rôles de stabilisateur et d'un amortisseur indéfiniment. Les normes changent et la pression des pairs peuvt se retourner ("Si tous mes amis sont divorcés et apparemment contents, pourquoi ne devrais-je pas essayer, aussi?").
Seule la dyade compagnie semble être durable. Amitiés approfondis avec le temps. Alors que le sexe perd son attrait initial, biochimiquement induite, le lustre, les motivations économiques sont inversées ou annulées, et les normes sociales sont inconstants - la compagnie, comme le vin, s'améliore avec le temps.
Même quand ils sont plantés sur les terres les plus désolées, dans les circonstances les plus difficiles et les plus insidieuses, la semence obstinée de germes de camaraderie et de fleurs.
"L'assortiment est fait dans le ciel" ainsi va le vieil adage juif mais les marieurs juifs dans les siècles passés ne sont pas opposés à prêter la main divine. Après examen de près le fond des deux candidats - hommes et femmes - un mariage a été prononcé. Dans d'autres cultures, les mariages sont encore arrangés par les pères potentiels ou réels sans demander les embryons ou le consentement des enfants en bas âge.
Le fait surprenant est que les mariages arrangés durent beaucoup plus longtemps que ceux qui sont les résultats heureux de l'amour romantique. De plus : plus un couple cohabite avant leur mariage, plus la probabilité de divorce est grande. Contre-intuitivement, l'amour romantique et de la cohabitation ("apprendre à connaître les uns les autres") sont des précurseurs négatifs et indicateurs de longévité conjugale.
La compagnie se développe à partir de frottement et l'interaction au sein d'un accord formel irréversible (pas de "clauses de sauvegarde"). Dans de nombreux mariages où le divorce n'est pas une option (légalement, ou en raison des coûts économiques ou sociaux prohibitifs), la compagnie se développe à contrecœur et avec elle le contentement, sinon le bonheur.
La compagnie est la progéniture de la pitié et de l'empathie. Il est basé sur les événements et les craintes et les souffrances commun partagé. Il reflète la volonté de protéger et de protéger l'autre des difficultés de la vie. C'est une habitude. Si le sexe lubrique est le feu - la compagnie est une pantoufle : confortable, statique, utile, chaleureux, sécurisé.
L'expérience montre que les gens en contact permanent se joint à un autre très rapidement et très bien. C'est un réflexe qui a à voir avec la survie. Comme les nourrissons, nous nous attachons à d'autres mères et nos mères s'attachent à nous. En l'absence d'interactions sociales, nous mourons plus jeunes. Nous avons besoin de créer des liens et de faire que d'autres dépendent de nous pour survivre.
L'accouplement (et, plus tard, l'état matrimonial) est un cycle plein d'euphories et de dysphorias. Ces "sautes d'humeur" génèrent la dynamique de chercher des camarades, accouplement, accouplement sérieux (se marier) et la reproduction.
La source de ces changements dispositions peuvent être trouvées dans le sens que nous attachons au mariage qui est perçu comme l'entrée réelle, irrévocable, irréversible et grave dans la société adulte. Rites précédents de passage (comme le Bar Mitzvah, la communion chrétienne et rites exotiques) nous préparent que partiellement à la réalisation choquante que nous sommes sur le point d'imiter nos parents.
Pendant les premières années de notre vie, nous avons tendance à voir nos parents comme des demi-dieux omnipotents, omniscients, omniprésents, etc. Notre perception d'eux, de nous-mêmes et du monde est magique. Toutes les entités - nous-mêmes et nos soignants inclus - sont enchevêtrées, en constante interaction, et l'identité s'échange ("décalage de forme").
Dans un premier temps, par conséquent, nos parents sont idéalisés. Puis, à mesure que nous sommes déçus, ils sont internalisés pour devenir le premier et le plus important parmi les voix intérieures qui guident nos vies. Comme nous grandissons (adolescence) nous nous rebellons contre nos parents (dans les phases finales de la formation de l'identité), puis apprendre à les accepter et à y recourir en cas de besoin.
Mais les dieux primordiaux de notre enfance ne meurent jamais, pas plus qu'ils ne dorment. Ils se cachent dans notre surmoi, engagé dans un dialogue incessant avec les autres structures de notre personnalité. Ils critiquent constamment et analysent, font des suggestions et des reproches. Le sifflement de ces voix est le rayonnement de notre big bang personnel de fond.
Ainsi, pour décider de se marier (à imiter nos parents), est de contester et de tenter les dieux, de commettre un sacrilège, à nier l'existence même de nos ancêtres, de souiller le sanctuaire de nos années de formation. Il s'agit d'une rébellion si importante, qui englobe tout, qu'il touche à la base même de notre personnalité.
Inévitablement, nous (inconsciemment) frissonnons en prévision de l'imminente et, sans aucun doute, la punition horrible qui nous attend pour cette outrecuidance iconoclaste. C'est la première dysphorie, qui accompagne nos préparations mentales avant de se marier. Se préparer à s'épouser porte une étiquette de prix : l'activation d'une foule de mécanismes primitifs et jusque-là une défense dormante - le déni, la régression, la répression, la projection.
Cette panique auto-induite est le résultat d'un conflit interne. D'une part, nous savons qu'il est malsain de vivre reclus (à la fois biologiquement et psychologiquement). Avec le passage du temps, nous sommes propulsés et il devient urgent de trouver un compagnon. D'autre part, il ya le sentiment décrit ci-dessus de catastrophe imminente.
Après avoir surmonté l'angoisse initiale, après avoir triomphé de nos tyrans intérieurs (ou les guides, en fonction de la nature des objets primaires, de leurs parents), nous passons par une phase euphorique à court, célébrant leur individuation redécouverte et la séparation. Revigoré, nous nous sentons prêts à trouver des compagnons potentiels.
Mais nos conflits ne sont jamais vraiment mis au repos. Ils se trouvent simplement en sommeil.
La vie conjugale est un rite de passage terrifiant. Beaucoup réagissent à elle en se limiter à, des comportements réflexes et réactions familières et en ignorant ou en gradation leurs véritables émotions. Peu à peu, ces mariages sont creusés et se fanent.
Certains cherchent une consolation dans le recours à d'autres cadres de référence - la terra cognita de quartier, pays, langue, la race, la culture, la langue, fond, profession, couche sociale, ou l'éducation d'une personne. L'appartenance à ces groupes les imprègne d'un sentiment de sécurité et de fermeté.
Beaucoup combinent les deux solutions. Plus de 80% des mariages ont lieu entre les membres de la même classe sociale, la profession, la race et la religion. Ce n'est pas une statistique de hasard. Ca reflète des choix, conscients et (le plus souvent) inconscients.
La phase dysphorique anti-climatique prochaine transpire quand nos tentatives d'obtenir (le consentement) d'un compagnon sont remplies avec succès. La rêverie est plus facile et plus gratifiant que la tristesse des objectifs réalisés. La routine banale est l'ennemi de l'amour et de l'optimisme. Là où les rêves finissent, la dure réalité s'immisce avec ses exigences sans compromis.
Sécuriser le consentement de son futur conjoint oblige à fouler un chemin irréversible et de plus en plus difficile. Son mariage imminent nécessite non seulement l'investissement affectif - mais aussi celles économiques et sociales. Beaucoup de gens craignent l'engagement et se sentent piégés, enchaînés, ou même menacés. Le mariage semble tout à coup comme une impasse. Même ceux désireux d'obtenir le mariage entretiennent des doutes occasionnels et lancinants.
La force de ces émotions négatives dépend, dans une très large mesure, des modèles parentaux et du le genre de vie de la famille connu. Le plus dysfonctionnel la famille d'origine - l'exemple précédemment (et habituellement seulement) disponible - le plus accablant le sens de la provocation policière et la paranoïa et le jeu qui en résulte.
Mais la plupart des gens parviennent à surmonter ce trac et à procéder à l'officialisation de leur relation en se mariant. Cette décision, ce saut de la foi est le couloir qui mène à la salle somptueuse de l'euphorie post-nuptiale.
Cette fois, l'euphorie est surtout une réaction sociale. Le nouveau statut conféré (de "Nouveaux Mariés") porte une corne d'abondance de récompenses et d'incitations sociales, certains d'entre eux inscrits dans la loi. Avantages économiques, l'approbation sociale, le soutien familial, les réactions envieuses des autres, les attentes et les joies du mariage (du sexe librement disponible, avoir des enfants, le manque de contrôle parental ou sociétal, les libertés nouvellement expérimentées) favoriser un autre combat magique de se sentir puissant.
On se sent bien et l'autonomisation de contrôler son "espace vital" retrouvée, son conjoint, et la vie d'une personne. Il favorise la confiance en soi, l'estime de soi et aide à réguler le sentiment d'estime de soi. Il s'agit d'une phase maniaque. Tout semble possible, maintenant que l'on est laissé à ses propres dispositifs et est soutenu par un compagnon.
Avec de la chance et le bon partenaire, cet état d'esprit peut être prolongé. Cependant, comme les déceptions de la vie s'accumulent, surmonter les obstacles, la possible triés de l'improbable et le temps passe inexorablement, cette euphorie se calme. Les réserves d'énergie et de détermination diminuent. Peu à peu, on glisse dans un dysphorique omniprésente humeur (même anhédoniques ou déprimé).
Les routines de la vie, ses attributs banales, le contraste entre le fantasme et la réalité, érodent la première salve d'exubérance. La vie ressemble plus à une condamnation à perpétuité. Cette anxiété aigrit la relation. On a tendance à blâmer son conjoint pour son atrophie. Les personnes atteintes de défenses alloplastiques (locus de contrôle externe) blâment les autres pour leurs défaites et les échecs.
Pensées de se libérer, de revenir au nid parental, de révoquer le mariage deviennent plus fréquentes. Il est, dans le même temps, une perspective effrayante et exaltante. Encore une fois, la panique s'installe. Conflit dresse sa tête hideuse. La dissonance cognitive abonde. Agitation intérieure conduit à irresponsable, auto-destructeur et comportements auto-destructeurs. Beaucoup de mariages se terminent ici dans ce qui est connu comme la "démangeaison des sept ans".
En attendant la suite, la parentalité... Beaucoup de mariages ne survivent que grâce à la présence de la progéniture commune.
On ne peut pas devenir un parent, à moins et jusqu'à ce que l'un éradique les traces internes de ses propres parents. Ce parricide et matricide nécessaire inévitables sont douloureuses et provoquent une vive inquiétude. Mais la fin de cette phase cruciale est gratifiant tout de même et elle conduit à des sentiments d' une vigueur renouvelée, nouvel optimisme, une sensation de toute-puissance et le réveil d'autres traces de la pensée magique.
Dans la quête d'un exutoire, une façon de soulager l'anxiété et l'ennui, les deux membres du couple (à condition qu'ils détiennent encore la volonté de "sauver" le mariage) frapper sur la même idée, mais dans des directions différentes.
La femme (en partie à cause du conditionnement social et culturel au cours du processus de socialisation) constate amener des enfants dans le monde d'une manière attrayante et efficace d'assurer la liaison, consolidation de la relation et de la transformer en un engagement à long terme. La grossesse, l'accouchement et la maternité sont perçus comme les manifestations ultimes de sa féminité.
La réaction des hommes à l'éducation des enfants est plus composée. Au début, il perçoit l'enfant (au moins inconsciemment) comme une autre contrainte, susceptible de ne "faire glisser le plus loin" dans le bourbier. Son dysphorie approfondit et mûrit dans la panique à part entière. Il disparaît alors et laisse la place à un sentiment de crainte et d'émerveillement. Un sentiment de faire partie psychédélique parent (pour l'enfant) et une partie enfant (à ses propres parents) s'ensuit. La naissance de l'enfant et de ses premiers stades de développement ne servent qu'à enraciner cette impression de "faille spatio-temporelle".
Élever des enfants est une tâche difficile. C'est temps et de l'énergie. Il est émotionnellement. Il nie la mère de sa vie privée, l'intimité, et les besoins. Le nouveau-né représente une crise traumatique à part entière, avec des conséquences potentiellement dévastatrices. La pression sur la relation est énorme. Elle est soit complètement brisée - ou est reprise par les nouveaux défis et les difficultés.
Une période euphorique de la collaboration et de la réciprocité, de soutien mutuel et de plus en plus d'amour suit. Tout le reste n'est rien en dehors du petit miracle. L'enfant devient le centre de projections narcissiques, espoirs et craintes. Tant est investi et investi dans l'enfant et, d'abord, l'enfant donne tellement en retour qu'il efface de loin ces problèmes quotidiens, les routines fastidieuses, les échecs, les déceptions et les aggravations de toute relation normale.
Mais le rôle de l'enfant est temporaire. Le plus autonome il devient, le plus compétent, le moins innocent - le moins gratifiant et le plus frustrant il est. Comme les tout-petits deviennent adolescents, de nombreux couples se défont, leurs membres ayant grandi à part, développées séparément et se sont retirés.
Le décor est planté pour la prochaine dysphorie majeur : la crise de la quarantaine.
Ceci, essentiellement, est une crise du jugement, de la prise d'inventaire, une désillusion, la réalisation de la mortalité de soi. Nous regardons en arrière pour trouver le peu que nous avions accompli, comme le temps est bref, nous avons laissé, oh combien irréalistes nos attentes ont été, comme nous sommes devenus aliénés, comme nous sommes mal équipés pour faire face, à ce que nous sommes, et comme non-pertinents et inutiles nos mariages sont devenus.
Pour le quadragénaire désenchanté, sa vie est un faux, un village imaginaire, une façade derrière laquelle la pourriture et la corruption ont consommé sa vitalité. Cela semble être la dernière chance de regagner le terrain perdu, de trouver une fois de plus. Fortifié par la jeunesse des autres (un jeune amant, ses élèves ou collègues, ses propres enfants) , on essaie de recréer sa vie dans une vaine tentative de faire amende honorable, et d'éviter les mêmes erreurs.
Cette crise est aggravée par le syndrome du "nid vide" (quand les enfants grandissent et quittent le domicile des parents). Un des principaux sujets de consensus et un catalyseur de l'interaction disparaît ainsi. La vacuité de la relation engendrée par les termites de mille discordes conjugales est révélé.
Ce creux peut être rempli avec de l'empathie et du soutien mutuel. C'est rare, cependant. La plupart des couples découvrent qu'ils ont perdu la foi en leurs pouvoirs de rajeunissement et que leur unité est enterré sous une montagne de rancunes, de regrets et de peines.
Ils ont tous deux la volonté de s'en sortir. Et ils vont en sortir. La majorité de ceux qui restent mariés, reviennent à la cohabitation plutôt que de l'amour, de co-existence et non à l'expérimentation, à des arrangements de commodité plutôt qu'à une renaissance émotionnelle. C'est un triste spectacle. Comme la décomposition biologique s'installe, les têtes de couple dans la dysphorie ultime : le vieillissement et la mort.